La seconde main, arme anti-promos ?

Comment vendre plus sans brader grâce à l’activation circulaire
Dans un contexte où les marques de mode jonglent avec des taux d’écoulement insuffisants, des stocks dormants et une pression constante sur les marges, les promotions semblent souvent la seule issue. Soldes anticipées, ventes privées à répétition, codes de réduction généralisés… Le réflexe promo est devenu systémique, au risque d’installer une dépendance chronique.
Mais certaines marques choisissent une autre voie. Une voie plus vertueuse, plus rentable, et surtout plus pérenne : celle de la seconde main. Car lorsqu’elle est bien pensée, la circularité peut devenir une véritable alternative aux promotions. Et transformer un client déjà équipé… en acheteur motivé.
Promotions : un réflexe devenu risqué
Pendant des années, la promotion a été l’arme de déstockage massive. Une soupape nécessaire pour écouler les invendus, attirer du trafic ou animer le e-commerce. Mais à force d’en abuser, les marques en ont fait une norme et certaines peinent désormais à vendre au prix fort.
Ce mécanisme a un coût :
-Érosion des marges
-Perte de valeur perçue
-Banalisation de la marque
Dans le segment premium, la promotion fragilise l’image. Dans le segment accessible, elle épuise les équipes commerciales. Or, comme le montre une étude de McKinsey (2024), les marques qui dépendent excessivement des promotions voient leur rentabilité structurelle décliner jusqu’à 15 % à moyen terme.
Et si le frein à l’achat n’était pas (uniquement) le prix ?
À l’échelle du consommateur, la promo ne résout pas tout. Aujourd’hui, les freins à l’achat sont multiples :
-Une garde-robe déjà trop pleine
-Une hésitation émotionnelle (“en ai-je vraiment besoin ?”)
-Une conscience accrue de l’impact environnemental
Proposer une reprise intelligente permet de répondre directement à ces objections. Ce n’est pas une remise, c’est une permission d’acheter. Le client libère de l’espace, se sent légitimé à racheter, et trouve une cohérence avec ses valeurs. Résultat : un acte d’achat plus engagé… et plus valorisé.
La reprise comme déclencheur de vente
Chez Faume, nous le constatons chaque jour : le bon d’achat circulaire est un levier de conversion redoutable.
Sur les programmes opérés en ligne ou en boutique :
-80 % des clients utilisent leur bon d’achat après une reprise
-95 % l’utilisent dans les premières 24h en point de vente physique
-90 % appliquent leur bon sur une pièce de la nouvelle collection
-Le panier final dépasse en moyenne de 65 % la valeur du bon initial
Ce qu’il faut retenir : la reprise n’est pas une remise. C’est une activation psychologique. Elle transforme un client passif en client actif. Elle crée du lien, de la satisfaction… et du chiffre d’affaires sans réduction de prix.
Revaloriser plutôt que solder
Le cycle circulaire bien orchestré crée une dynamique gagnant-gagnant :
-La marque récupère des pièces, valorise son stock, et alimente sa plateforme seconde main.
-Le client revend, rachète, et reste dans l’écosystème de la marque.
-L’image reste maîtrisée, l’expérience premium, la marge préservée.
Contrairement à une vente privée, où l’on rogne sur la valeur, la reprise donne de la valeur.
Le produit devient une monnaie d’échange. Et l’acte de vente une étape d’un cycle plus large.
Reconditionné, premium, assumé
La seconde main n’est plus une affaire de cartons anonymes et de visuels amateurs. Aujourd’hui, les produits repris sont :
-Contrôlés, nettoyés, réparés et repackagés
-Photographiés selon les standards de la marque
-Présentés sur une plateforme alignée UX/UI avec le site principal
Avec Faume, cette opération est pilotée de A à Z : logistique, service client, tarification dynamique, mise en ligne, distribution. La marque garde le contrôle, sans mobiliser ses équipes.
Moins de promos, plus de lien client
Dans un monde saturé d’offres, l’enjeu n’est plus de vendre à tout prix, mais de vendre mieux. En réactivant ses anciens clients, en fluidifiant l’accès à la nouvelle collection, en créant des moments d’engagement concrets, la circularité devient un outil de fidélisation à long terme.
Un client qui revend, c’est un client qui revient.
Un vêtement qui dure, c’est une marque qui compte.
Conclusion : Et si la meilleure stratégie anti-invendus, c’était la seconde main ?
La promotion n’est pas la seule réponse aux stocks.
La circularité, quand elle est bien pensée, est un outil de valorisation, de différenciation et de performance.
Chez Faume, nous aidons les marques à activer ce modèle :
-Mise en place de plateformes seconde main
-Programmes de reprise avec bons d’achat
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